Écriture de polars
Quand on endosse la carrière de journaliste, on développe un rapport intime à l’écriture. On en vient rapidement à rêver de fiction. J’ai démarré de nombreux livres, sans en finir aucun. Mais un jour, le mot « polar » a été soufflé à mon oreille. Je ne m’étais jamais imaginée en auteure de romans policiers… Et pourtant, la perspective s’imposa comme une évidence. Rassurée par la similitude entre enquête journalistique et enquête policière (appréhender un sujet à 360 degrés, rebondir d’information en information, utiliser la psychologie quand nécessaire, etc.) et par les prérequis de la littérature de genre (suspens, crimes, enquêteur, coupable…), je m’y suis plongée avec délectation. J’ai pris un plaisir immense à inventer des personnages — tel que le capitaine David Sterling, directeur d’enquête au 3e DPJ de Paris —, à les faire évoluer, dialoguer. J’aime imaginer un monde, une énigme, une progression narrative, mais aussi intégrer au récit mes observations sur les sentiments humains, la vie en société…
Les deux premiers polars, Le Chat qui ne pouvait pas tourner (mars 2022), Le Mâle est fait (mai 2023) ont été édités aux Arènes (collection EquinoX). Un roman jeunesse est également finalisé (recherche d’un éditeur en cours). J’espère que d’autres suivront, la fiction faisant désormais écho à mon travail journalistique, notamment sur le plan stylistique, comme un double devenu indispensable.
Pour autant, il n’est pas aisé de se qualifier d’écrivaine… J’en parle dans un texte publié dans mon blog. Autres articles : une compilation non exhaustive de critiques du Chat qui ne pouvait pas tourner et du Mâle est fait.
Depuis la publication de mon premier polar, j’ai été invitée par une quinzaine de festivals et de librairies pour signer des livres, échanger avec les lecteurs.rices et participer à des tables rondes. Un bonheur sans cesse renouvelé qui m’a permis de rencontrer d’autres auteurs et autrices, des fans de polars, des supers libraires et bénévoles de festivals, de passer des moments inoubliables… et de découvrir des coins de France magnifiques.
Revue de presse, critiques et vidéos
- Le polar signe son retour en Livradois – Ambert, La Montagne, 16 avril 2024.
- Addict culture : Le mâle est fait, quand le roman policier se fait féministe avec Anne Dhoquois (https://addict-culture.com/anne-dhoquois-le-male-est-fait/)
- Chronique dans Clara Magazine n°198, juillet-août 2023
- L’interrogatoire de Anne Dhoquois, Be polar, août 2023.
- Femme actuelle jeux extra n°70, août 2023 dans « actus livres ».
- Ouest-France, 29-30 juillet 2023 : « Anne Dhoquois en dédicace à la maison de la presse de Douarnenez ».
- Article dans Canal, le journal de la ville de Pantin, juillet 2023 : « Les femmes n’ont plus mâle ».
- Patrick Cargnelutti (Des polars et des notes, chronique sur Radio Evasion) : « L’écriture est pleine d’humour et d’ironie. Anne Dhoquois travaille ses personnages tant féminins que masculins aux petits oignons. Elle évite avec beaucoup d’habileté la dualité du camp du bien contre le camp du mal. Les femmes ne sont pas exsangues de tout reproche et les hommes ne sont pas tous des salops, ce qui ne gâche rien. C’est parfaitement dosé entre suspens et rebondissements dans un très joli style ».
- K-libre : « En l’état, c’est un roman sympathique et agréable mais qui peine à convaincre. »
- Critiques du Mâle est fait sur le site Babelio. Extrait : « En résumé, l’histoire de fond avec ces femmes blessées dans leur chair et leur psychisme cherchant une justice à travers leur vengeance est une excellente idée, relativement peu traitée dans les polars, mais à mon goût, tout ce qu’il y a autour est de trop ! »
- Le Mâle est fait, chroniqué dans Polarmaniaque, avril 2023. Extrait : « Brillant, très brillant. Subtil, très subtil. Et quelle construction ! Le qualificatif requis serait arachnéen… »
- Portrait dans Canal, le journal de la ville de Pantin, « Elle voit la vie en série noire », mars 2023
- Interview live sur mes jeux et mes polars, par Ludema. A revoir sur You tube, septembre 2022.
- Article dans Sud Ouest, juillet 2022. Extrait : « Un bon polar, bien rythmé ».
- Critiques sur Amazon. Extrait : « Une écriture efficace et visuelle. Des paysages urbains très ressentis, qu’on a le sentiment d’arpenter en compagnie des personnages. Les dialogues coulent, et on ne s’ennuie pas à un seul moment. Les personnages y deviennent des sortes d’amis, même lorsqu’ils ont l’âme sombre, même lorsqu’ils sont peu fréquentables. Il y a aussi du désir et de la nostalgie, en creux. »
- Le chat qui ne pouvait pas tourner, un enquêteur sous pression, in Boojum, 14 juin 2022.
- Podcast « Le mystère des livres », 30 mai.
- Le chat qui ne pouvait pas tourner… la tête, in Le Blog des étudiants de la licence professionnelle et métiers du livre de Mulhouse (libraire), 8 avril 2022. Extrait : « Voilà un bon petit polar bien ciselé et très bien écrit ».
- Un flic dans la brume, in Culture vs News, 29 mars 2022. Extrait : « Un polar à réserver aux lecteurs curieux de découvrir le genre ».
- Vidéo sur le lancement de mon premier polar à la librairie L’Instant le 17 mars 2022. A visionner ici.
- Critiques sur le site Babelio. Extrait : « J’attendrais avec plaisir la suite des aventures de ce capitaine Sterling. »
- « Le Chat qui ne pouvait pas tourner d’Anne Dhoquois », in Le Blog des étudiants de la licence professionnelle et métiers du livre de Mulhouse (étudiante), 10 mars 2022. Extrait : « Anne Dhoquois mêle réflexions philosophiques, récit des faits, poésie sans charger le panier, avec une légère touche de féminité qui permet aux mots de voler de ligne en ligne ».
- Le Chat qui ne pouvait pas tourner, in Bruxelles culture, 28 février 2022. Extrait : « Une investigation urbaine sans relâche ni fausses notes ».
En démarrant l’écriture du premier polar, je ne savais pas si j’irai au bout de mon intrigue. Et j’y suis parvenue, non sans mal. Mais la fin de ce roman initiatique m’a tout de suite donné envie de poursuivre à travers un deuxième opus. Envie de transmettre, de travailler le style, de construire une nouvelle histoire, mais aussi, surtout, de prolonger la vie de mes personnages récurrents. Ils sont au nombre de dix. Il y a tout d’abord le capitaine du 3e district de police judiciaire, David Sterling (je lui ai donné la parole dans un billet sur mon blog). Quarantenaire désabusé, il évolue au gré des rencontres et des enquêtes. Mais c’est surtout un policier au flair incontestable, qui dirige à sa manière une équipe d’enquêteurs qui le challenge parfois et le complète souvent. Il y a Jojo, Fred, Juliette et Justine (dites les Juju) et le jeunot, Thomas. Et il y a des commissaires qui changent selon les romans, sans oublier la médecin légiste, Angélique Garcia, avec qui Sterling entretient une relation particulière. L’entourage de mon personnage principal est également présent dans chaque roman, une façon de mettre en lumière son histoire personnelle, sa psyché, ses démons…