Pause
Il fait mauvais sur une grande partie de la France ces jours-ci. Et pourtant, un souffle de décompression commence à se faire ressentir, rimant avec « vacances », « pause », « détente ». Dimanche prochain, nous partons au « bled », rejoindre la maison de famille de mon compagnon en Bretagne. Nous laissons les chats à Pantin (sous bonne garde) et nous prenons le chien. Nous tenterons de laisser aussi le stress ou son pendant positif, l’émulation, pour ralentir, prendre le temps de ne rien faire et savourer chaque instant de ce répit estival. Un répit relatif car j’ai le projet de poursuivre la refonte du polar numéro 3 et, pourquoi pas, de reprendre le numéro 4. Par ailleurs, notre stock de jeux Héroïnes diminuant jour après jour, nous devons corriger les cartes pour lancer une réimpression rapidement. Il y aura donc un peu de « travail » cet été et pas que des bains de soleil (s’il revient), des plongeons dans la mer, des apéros dans notre rade préféré, des promenades avec le chien, de la lecture et des bonnes bouffes avec les copains du coin ou de passage.
Un travail plaisant tant il est agréable d’écrire et de développer notre petite entreprise de création de jeux de société. Deux activités qui cette année sont devenues centrales. Si je devais dresser un bilan de 2020-2021, il serait éclatant ! J’ai rêvé qu’un éditeur s’intéresse à mes romans, j’ai trouvé en Aurélien Masson un super complice et en les Arènes une maison au sens plein du mot. Je suis à la fois impatiente que le premier opus sorte (en mars prochain) et soucieuse de profiter de chaque étape qui jalonne le parcours de l’avant (travail sur le manuscrit, correction, couverture, communication…). A&G Éditions a également bien grandi cette année. Outre les bonnes ventes de Héroïnes, notre notoriété s’accroit (toujours plus de distributeurs, de partenariats, d’articles de presse…), notre offre de services commence à trouver preneur (création de jeux sur mesure, ateliers digitaux, animation de parties…) et nos projets s’étoffent.
Des activités qui prennent de l’ampleur sans trop empiéter sur ma vie de journaliste qui fut dense également avec la publication d’un livre blanc sur la transformation de l’enseignement supérieur, une étroite collaboration avec la Fédération des centres sociaux de France donnant lieu à de multiples parutions, deux journaux « Nous, jeunes des quartiers », les derniers mois de ma résidence à Stains et à Épinay, la sortie de « Changer de vie », quelques piges… Bref, malgré la pandémie et de longues semaines sans vie sociale, sans sorties, sans restau, l’année fut riche, intense, prometteuse. De quoi donner envie de faire un break pour reprendre son souffle (prochain article fin août/début septembre)… et se projeter dans l’avenir avec gourmandise !